mardi 24 février 2009

La Maison qui Louche

Un roman de Camille Chazal illustrée par Henriette Munière parue dans Lisette du 2 juillet au 24 septembre 1967.


Commençons par quelques délicieux dessins :




Le dessin ci-dessus, en petit et en noir et blanc, surmonté du titre de l'histoire, était paru pendant quelques semaines pour annoncer de la publication du roman. En 1967 j'avais 5 ans et demi. Je savais lire mais en matière de livres, me cantonnais à Martine ou Oui-Oui. Lisette, que j'adorais déjà, je me contentais d'en tourner les pages, de "lire" les Jumelles (l'essentiel des histoires me passaient au-dessus de la tête, j'étais surtout réceptive aux situations familiales et comiques), déchiffrer ce qui m'était accessible et surtout regarder les images.



"La Maison qui Louche", ce nom accompagné de ce dessin, ça m'a marquée. Hélas la petite fille dessinée était une bien trop grande fille pour que je m'identifie à elle et que je me lance dans le déchiffrement de l'histoire.











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samedi 14 février 2009

Les nouvelles dans Lisette

Traditionnellement dans Lisette, il y avait au moins une nouvelle. Sur deux pages. Cette nouvelle va disparaître au cours des années 60.

Prenons quelques exemples dans l'album 48 ( du 2 octobre au 25 décembre 1960).

La Mystérieuse Anne-Marie (Claude Voilier) : deux cousines, se ressemblant énormément, ont été séparées dans le tremblement de terre d'Agadir. Toutes deux rapatriées en France, mais séparément, l'une d'elle est portée disparue car restée amnésique. L'autre est devenue la pensionnaire taciturene d'un pensionnat où ses camarades la méprisent. Mais un concours de circonstances va faire se retrouver les cousines et ramener la joie de vivre et l'amitié dans tous les coeurs. Ma note : 2/5

L'Echarpe d'Arlequin (Andrée de Saluneau) : Odile prend soin d'une infirme se voir offrir une écharpe bariolée assez laide. Elel se sent obligée de la porter pour ne pas blesser l'infirme. Cette écharpe va sauver la vie d'Odile et de ses amies. Ma note : 2/5

Les deux amies de Ghislaine (Andrée de Saluneau) : infidélité et jalousie en amitié. Situation de départ propice à une réflexion intéressante,mais le dénouement est pitoyable (l'amie abandonnée vient au secours de l'infidèle lorsque celle-ci a des ennuis et l'amitié renaît plus forte). Ma note : 2,5/5

La Promesse de Réjane ( Andrée de Saluneau) : avant de partir à la fête foraine, Réjane promet à sa maman de ne pas monter sur la grande roue. Mais Réjane est entrainée par ses amies... . Et c'est le drame. Les amies de Réjane sont légèrement blessées. Pourtant en apprenant qu'il y a eu un accident sur la grande roue la maman de Réjane ne s'émeut pas : elle sait en son for intérieur que sa fille ne peut avoir rompu sa promesse. Et dans les toutes dernières lignes de l'histoire on comprend que malgré la tentation et l'incitation de ses amies, Réjane avait tenu bon et n'était pas montée sur le manège. Avec ce petit drame la confiance est renforcée entre Réjane et sa maman. Ma note : 4/5 (j'aime le côté très moral).

C'est Neptune qui m'a sauvée (M. d'Alençon).
Gisèle vit seule avec son papa au bord d'une rivière. Une nuit de crue Gisèle a sauvé de la noyade un chien. Quelques temps plus tard c'est Neptune, devenu le chien de la maison, qui sauvera Gisèle d'une autre crue. Ma note : 3/5


Félicité (L.N. Lavolle)
Un médecin anglais du Cachemire soigne longuement une guenon qui, guérie, s'enfuira avec ingratitude. Trois ans plus tard, Félicité ressurgira une nuit, en tendant son nouveau-né malade au médecin. Ma note : 5/5


La Remplaçante (Andrée de Saluneau)
Une fillette obtient abusivement un rôle de reine des fées. Mais le rôle lui échapppe au tout dernier moment, à cause de sa paresse et sa négligence, au profit de sa cousine, prétendument trop timide, en réalité simplement plus modeste, plus ordonnée et plus serviable. Ma note : 3/5


Monique et Luciane (Saint-Sylve)
Deux orphelines, après bien des tentatives pour paraître ce qu'elles ne sont pas, se montrent enfin honnêtes et sincères. Naît une grande amitié. "Le ciel, soudain, semblait plus clair". Ma note : 3/5


Rosalinda et la romance napolitaine (Saint-Sylve)
Le secret de la gentillesse merveilleuse d'une célèbre chanteuse. Une leçon pour reconnaîtr et ses défauts et les gommer. Ma note : 5/5


La Reine Carnaval (Ethel Gornouec)
Une histoire de fête costumée. Ma note : 1/5


La Belle Menteuse (Germaine Pelletan)
Il ne faut pas être présomptueux de ses capacités pour une course en montagne. Celle-ci est traître. Ma note : 3,5/5


Sylvaine et le sapin de Noël (Claude Voilier)
Une petite fille trop pauvre pour avoir un avoir un vrai sapin coupé pour Noël, va en décorer un dans la forêt pour réjouir son petit frère et sa petite soeur. Ce geste lui portera chance. Ma note : 3/5


Le Cavalier des Neiges (Jean-Paul Benoit)

mardi 3 février 2009

Publicités dans les Lisette des années 60

La maison Tadie-Muz

Une vraie villa californienne de poupées ! Toit-terrasse, baies vitrées, chaises Knoll*... Un jouet incroyablement moderne et beau...

Il s'agit d'une publicité pleine page dans le numéro 45 du 24 novembre de 1968. L'an dernier, en recevant cet album, j'avais en vain cherché trace de ce jouet sur internet et n'avais rien trouvé. Alors que je refeuilletais cet album j'ai hier enfin trouvé trace d'une vente sur Ebay (mise à prix 100€, partie à 360€).

Et surtout la trouvaille : une internaute qui raconte tout en images sa découverte de cette maison. On la sent émerveillée, avec une approche plus concrète que celle d'une petite fille, mais pas moins heureuse !

Pour visiter sa page et tout son site : http://b.dassonville.free.fr/lamaisondecathy/index.html
Les photos ci-dessous en sont issues :



Lisette n°45 du 24 novembre 1968










L'habitante, la petite Tadie-Muz



*Célèbres chaises tulipes concues par Eero Saarinen en 1956 (puis commercialisées par Knoll)